Blog Post

Tour d'horizon des solutions naturelles efficaces contre le diabète 

  • par Stanislas Trolonge
  • 30 nov., 2017
Extraits choisis - Anne-Laure Denans- La Nutrition.fr 27/04/2017

Si l'alimentation joue un rôle crucial dans le contrôle de la glycémie et des complications du diabète, elle ne suffit parfois pas. 

De très nombreux diabétiques manquent de vitamines et minéraux, notamment parce que le métabolisme de certaines vitamines et minéraux est perturbé au cours de la maladie. Par exemple, les diabétiques éliminent des quantités excessives de zinc, et leur alimentation ne parvient généralement pas à compenser ces pertes. Un déficit en zinc peut rendre plus susceptible aux infections. Les diabétiques ont aussi des difficultés à utiliser la vitamine C. Ceci s’explique par le fait que vitamine C et sucre ont en commun les mêmes transporteurs cellulaires et que le sucre sanguin entre en compétition avec la vitamine C pour l’accès à la cellule. Ainsi, un excès de sucre sanguin peut conduire à un déficit en vitamine C. La vitamine B6 est elle aussi trop souvent basse chez les diabétiques.

Une étude en double-aveugle de 2003 a montré que les diabétiques qui reçoivent un supplément de vitamines et minéraux (apportant une à 4 fois les apports conseillés aux Etats-Unis) souffrent moins d’infections que les patients qui prennent un placebo. 93 % des participants dans le groupe placebo ont souffert d’un épisode infectieux au moins au cours de l’année qu’a duré l’étude, contre seulement 17 % de ceux qui ont pris le supplément multivitaminé. Ceci représente une réduction de plus de 80% du risque d’infection. Cependant, il s’agit d’une étude sur un petit nombre de personnes. (1)

Par ailleurs, un supplément de vitamines et minéraux peut réduire le stress oxydant, la pression artérielle et préserver le bon fonctionnement des reins (2). La même équipe de chercheurs a trouvé qu’un supplément minéro-vitaminique augmente chez les diabétiques le bon cholestérol HDL, un facteur important de la santé cardiovasculaire. (3)

Des vitamines C et E pour prendre soin des vaisseaux

La vitamine C est connue pour ses propriétés antioxydantes mais également pour sa capacité à régénérer la vitamine E (antioxydant, puissant protecteur des membranes cellulaires).
Les diabétiques ont des difficultés à utiliser la vitamine C. 

Ceci s’explique par le fait que vitamine C et sucre ont en commun les mêmes transporteurs cellulaires et que le sucre sanguin entre en compétition avec la vitamine C pour l’accès à la cellule. Ainsi, un excès de sucre sanguin peut conduire à un déficit en vitamine C.  
La vitamine E (complémentation à des doses de 200 à 600 mg) améliore la glycémie chez des diabétiques de type 2 présentant un déficit en cette vitamine et un taux d’hémoglobine glyquée supérieur à 8%.(4)
L’association des vitamines C et E serait efficace pour améliorer le fonctionnement de l’endothélium vasculaire (la paroi interne de nos vaisseaux sanguins) chez les sujets non obèses atteints de diabète de type 2. (5)

De la vitamine D pour améliorer la sensibilité à l'insuline

La vitamine D est une vitamine qui est principalement connue pour son rôle dans l’absorption du calcium au niveau de l’intestin, ainsi que sa fixation sur l’os.

Des essais in vitro et des études d'observation (6) ont établi un lien entre une carence en vitamine D et la résistance à l'insuline, la sécrétion d'insuline. La vitamine D empêche l’augmentation de la glycémie, améliorer la sensibilité à l'insuline et permet de réduire la pression artérielle systolique chez les patients diabétiques de type 2.
Bien que d'autres études soient nécessaires pour confirmer le rôle de la vitamine D dans le traitement du diabète de type 2, il y a suffisamment de preuves pour suggérer la nécessité de maintenir un taux de 25-OH vitamine D chez les patients d’ environ 30 ng / mL.

La vitamine D peut être synthétisée dans l’organisme humain à partir d’un dérivé du cholestérol grâce à l’action des UVB apportés par la lumière. Un minimum d’exposition de 15 à 30 minutes par jour permettrait d’assurer jusqu’à 70% des besoins en vitamine D, mais l’hiver, l’ensoleillement est beaucoup moins efficace. On peut l’apporter aussi directement par l’alimentation. Les produits de la mer sont considérés comme les plus riches en vitamine D : les coquillages, les harengs, les sardines. Les œufs et le fromage en contiennent également.

Du magnésium pour prévenir les complications

Le magnésium est le quatrième minéral le plus abondant dans l’organisme. Il est le cofacteur de nombreuses réactions enzymatiques (environ 300). C’est un élément-clé de notre métabolisme énergétique car il intervient dans les réactions de synthèse et dégradation de l’ATP (réserve énergétique de l’organisme).
Son rôle dans l'intolérance au glucose a été démontré dans de nombreuses publications : le magnésium permettrait la connexion optimale de l’insuline au niveau de ses récepteurs. Un taux de magnésium déficitaire entraînerait un mauvais fonctionnement des récepteurs à l’insuline : cela provoquerait donc une accumulation du glucose dans le sang (celui-ci ne pouvant pas pénétrer dans les cellules) et constituerait l’une des causes de l’insulino-résistance rencontrée dans le diabète de type 2 et le diabète gestationnel.
Les études concernant l’impact de l’apport de magnésium sur le diabète de type 2 sont nombreuses.
Un apport optimal de magnésium est particulièrement recommandé dans le cadre de la prévention du diabète de type 2. Cela est confirmé par une méta-analyse réalisée en 2014 (8) ; une étude réalisée en 2015 (9) montre que la supplémentation en magnésium améliore la glycémie de patients atteints de prédiabète.
Des études avaient montré que les diabétiques manquent fréquemment de magnésium (c’est le cas d’au moins un diabétique sur deux, selon certains auteurs), en particulier ceux qui souffrent de glycosurie. Un déficit en magnésium peut conforter une résistance à l’insuline, ce qui est à l’origine d’un véritable cercle vicieux. Une étude a aussi montré que le manque de magnésium augmente le risque d’ulcère de jambe (10).
Le magnésium aide à normaliser la tension artérielle et cela d’autant plus qu’un déficit existe, (11).
Il améliore la sensibilité à l’insuline (12) (13), le profil des lipides sanguins (14) aide à prévenir les neuropathies (15), les rétinopathies, les thromboses, mais aussi réduire la réactivité au stress et probablement aussi la susceptibilité aux radicaux libres.

Du chrome pour diminuer l'attrait pour le sucre

Le chrome est un oligo-élément très important pour notre organisme. Il serait impliqué dans le métabolisme des acides gras et des protéines et, ce qui nous intéresse plus particulièrement, dans celui des glucides. En effet, il permettrait d’augmenter l’efficacité de l’insuline ce qui entraînerait une meilleure régulation de la glycémie.
Le métabolisme du chrome est perturbé chez les diabétiques ; le niveau de chrome plasmatique a tendance à être plus bas au cours du diabète (il est de 33 à plus de 50 % plus bas que chez des personnes en bonne santé) (16). La consommation d’aliments raffinés, y compris sucres simples, exacerbe les déficits en chrome dans la mesure où ces aliments sont pauvres en chrome, mais aussi parce qu’ils en augmentent l’élimination par l’organisme. (17) Le stress augmente aussi les besoins en chrome (18). L’âge enfin s’accompagne d’une baisse du chrome dans l’organisme, cette baisse allant de 25 à 40 % selon les tissus. (19).
Il existe des preuves consistantes de l’intérêt des suppléments de chrome dans le pré-diabète, le diabète, la résistance à l’insuline (48) ; une méta-analyse de 2016 conclut que les données disponibles montrent un meilleur contrôle de la glycémie chez les diabétiques grâce à une supplémentation en chrome (20).
Il faut noter que dans une étude contrôlée contre placebo qui a duré 8 semaines, le chrome (600 µg/j de chrome élémentaire) a diminué l’attrait pour les aliments sucrés et les glucides chez des patients qui souffraient de dépression (21).
Après avoir analysé l’ensemble des études conduites sur le sujet, LaNutrition.fr estime que le succès de suppléments de chrome dépend de quatre facteurs principaux :
- Le statut des patients en chrome : les personnes qui manquent de chrome répondent plus favorablement aux suppléments que celles qui n’en manquent pas.
- La forme de chrome utilisée : les études conduites avec du chlorure de chrome ont montré peu d’effet ; à l’inverse, le picolinate de chrome semble plus efficace ; à la dose de 1000 µg/j, l’organisme absorbe 0,4% de chrome à partir du chlorure de chrome, alors que pour le picolinate de chrome, ce taux peut atteindre 2,8%.
- Les doses employées : des doses de 100 à 200 µg/j de sels de chrome sont insuffisantes. En fait, les études qui se sont révélées positives ont souvent utilisé des doses de 400, 500, voire 1000 µg/j de sels de chrome. Des doses plus élevées peuvent parfois être nécessaires : selon certains auteurs, la forme de chrome utilisée devrait idéalement apporter 200 µg de chrome-élément. (21) Il faut 1600 µg de chrome picolinate pour fournir 200 µg de chrome-élément.
- La durée de la supplémentation : il est plus difficile de mettre en évidence un bénéfice du chrome lorsqu’on en prend pendant moins de deux mois.

Des oméga-3 pour le coeur

Les suppléments d’oméga-3 augmentent la sensibilité à l’insuline chez les personnes en bonne santé mais apparemment pas chez les diabétiques, sans que l’on sache très bien pourquoi (22). Malgré tout, LaNutrition.fr conseille de tels suppléments dans le diabète parce qu’ils réduisent le risque cardiovasculaire en diminuant le niveau des triglycérides, parce qu’ils peuvent aider à contrôler les états dépressifs, parce qu’ils protègent l’œil du risque de rétinopathie et plus généralement parce qu’ils aident à contrôler les états inflammatoires. Or, la résistance à l’insuline est étroitement liée à l’inflammation.

Les diabétiques ont généralement besoin de plus d’oméga-3 que les non diabétiques pour protéger leur système cardiovasculaire de façon aussi efficace. On peut considérer qu’il leur faut en moyenne 2 g par jour d’EPA+DHA (huiles de poisson), en plus de l’apport en acide alpha-linolénique qui vient de la consommation de légumes, fruits secs et huile.

 

De l'acide lipoïque pour prévenir les neuropathies

Antioxydant puissant, l’acide lipoïque affecte de façon positive des aspects importants du diabète, comme le contrôle de la glycémie et la prévention des complications (maladies cardiovasculaires, rénales, troubles vasculaires). Dans les études chez l’animal, l'acide lipoïque réduit le poids corporel, protège les cellules bêta du pancréas de la destruction et réduit l'accumulation des graisses dans le muscle. Une étude in vivo a montré que la supplémentation en acide alpha-lipoïque à des doses de 300 à 1200 mg par jour pendant 6 mois permettait de diminuer la glycémie à jeun et l’hémoglobine glyquée et cela en fonction de la dose (23).
L’acide lipoïque est surtout intéressant pour prévenir et traiter les neuropathies du diabète. Ces neuropathies affectent la qualité de vie quand elles ne sont pas responsables d’une augmentation substantielle de la mortalité. On pense que le stress oxydant est responsable de l’apparition de ces neuropathies. Une étude montre que des doses de 600 mg par jour d’acide alpha-lipoïque pendant 5 semaines permettent d’améliorer les manifestations de la polyneuropathie (24).

De la L-carnitine pour mieux contrôler son diabète

La carnitine diminue le niveau de sucre sanguin et le niveau de HbA1c, augmente la sensibilité à l’insuline (25), améliore les patients diabétiques atteints de neuropathies (26), et pourrait selon des travaux préliminaires prévenir certaines formes d’insuffisance cardiaque dans le diabète (27).
Les résultats d’une méta-analyse de 2013 confirment que l’administration de L-carnitine dans le cadre de la prise en charge du diabète de type 2 est associée à une amélioration de la glycémie et des lipides plasmatiques (28).

De la coenzyme Q10, éventuellement, pour le système cardiovasculaire

La CoQ10 est un antioxydant mais surtout un élément crucial du bon fonctionnement de la mitochondrie, la centrale énergétique cellulaire. Les diabétiques ont généralement des niveaux de CoQ10 insuffisants. Trois études de la même équipe australienne ont trouvé un intérêt à administrer 100 à 200 mg de coenzyme Q10 par jour à des patients diabétiques: amélioration de la circulation sanguine (32), réduction de la pression artérielle (33), diminution modeste de l’hémoglobine glyquée (34).
En 2015, des auteurs ont effectué une revue de l’ensemble des études effectuées depuis 1966 sur le sujet : ils concluent qu’il n’est pas possible à ce jour de conclure sur l’intérêt de la supplémentation les patients diabétiques en coenzyme Q10 (35).

Recommandations approuvées de Lanutrition.fr par votre micronutritionniste : 

Vitamine C

500 mg/j

Vitamine E

400 UI/j

Vitamine D

1000 à 2000 UI/j en fonction du dosage sanguin

Zinc

10 à 25 mg/j en fonction du dosage sanguin

Magnésium

300 à 500 mg par jour

Chrome

400 à 500 µg/j pouvant aller jusqu’à 1000 µg/j

Oméga-3 (huiles de poisson)

2000 mg/j

je vous guiderai dans le choix des compléments alimentaires les plus interessants.

Bien entendu , une alimentation pauvre en sucres à index glycémique élevée, riche en fibres, équilibrée en graisses et protéines vous sera proposée en association. 

(1) Barringer TA : Effect of a multivitamin and mineral supplement on infection and quality of life. A randomized, double-blind, placebo-controlled trial. Ann Intern Med 2003;(138) : 365-371.
(2) Farvid MS : Comparison of the effects of vitamins and/or mineral supplementation on glomerular and tubular dysfunction in type 2 diabetes. Diabetes Care. 2005;28(10):2458-64.
(3) Farvid MS : The impact of vitamin and/or mineral supplementation on lipid profiles in type 2 diabetes. Diabetes Res Clin Pract. 2004 Jul;65(1):21-8. C  
(4) Suksomboon N:Effects of vitamin E supplementation on glycaemic control in type 2 diabetes: systematic review of randomized controlled trials. J Clin Pharm Ther. 2011 Feb;36(1):53-63
(5) Montero D: Effect of antioxidant vitamin supplementation on endothelial function in type 2 diabetes mellitus: a systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials.
Obes Rev. 2014 Feb;15(2):107-16...
(6) Cavalier E :Vitamin D and type 2 diabetes mellitus: where do we stand? Diabetes Metab. 2011 Sep;37(4):265-72
(7) Cruz KJ : Antioxidant role of zinc in diabetes mellitus. World J Diabetes. 2015 Mar 15;6(2):333-7.
(8) Guerrero-Romero F : Oral magnesium supplementation: an adjuvant alternative to facing the worldwide challenge of type 2 diabetes?]. Cir Cir. 2014 May-Jun;82(3):282-9. Spanish
(9) Guerrero-Romero F : Oral magnesium supplementation improves glycaemic status in subjects with prediabetes and hypomagnesaemia: A double-blind placebo-controlled randomized trial. Diabetes Metab 2015 Jun; 41(3):202-7.
(10) Rodriguez-Moran M : Low serum magnesium levels and foot ulcers in subjects with type 2 diabetes. Arch Med Res. 2001 Jul-Aug;32(4):300-3.
(11) Yokota K : Clinical efficacy of magnesium supplementation in patients with type 2 diabetes. J Am Coll Nutr. 2004 Oct;23(5):506S-509S.
(12) Rodriguez-Moran M : Oral magnesium supplementation improves insulin sensitivity and metabolic control in type 2 diabetic subjects: a randomized double-blind controlled trial.Diabetes Care. 2003 Apr;26(4):1147-52.
(13) Guerrero-Romero F : Oral magnesium supplementation improves insulin sensitivity in non-diabetic subjects with insulin resistance. A double-blind placebo-controlled randomized trial.Diabetes Metab. 2004 Jun;30(3):253-8.
(14) Lal J : Effect of oral magnesium supplementation on the lipid profile and blood glucose of patients with type 2 diabetes mellitus.J Assoc Physicians India. 2003 Jan;51:37-42.
(15) De Leeuw I : Long term magnesium supplementation influences favourably the natural evolution of neuropathy in Mg-depleted type 1 diabetic patients (T1dm).Magnes Res. 2004 Jun;17(2):109-14.
(16) Ekmekcioglu C : Concentrations of seven trace elements in different hematological matrices in patients with type 2 diabetes as compared to healthy controls. Biol Trace Elem Res 2001; 79:205–219.
(17) Leeds AR: Glycemic index and heart disease. Am J Clin Nutr 2002; 76:286S–289S
(18) Anderson RA: Chromium metabolism and its role in disease processes in man. Clin Physiol Biochem 1986; 4:31–41.
(19) Davies S : Age-related decreases in chromium levels in 51,665 hair, sweat, and serum samples from 40,872 patients: implications for the prevention of cardiovascular disease and type II diabetes mellitus. Metabolism 1997; 46:469–473.
(20) San Mauro-Martin: Chromium supplementation in patients with type 2 diabetes and high risk of type 2 diabetes: a meta-analysis of randomized controlled trials]. Nutr Hosp. 2016 Feb 16;33(1):27
(21) Docherty JP : A double-blind, placebo-controlled, exploratory trial of chromium picolinate in atypical depression : effect on carbohydrate craving. J Psychiatr Pract 2005;11(5):302-314.
(22) Delarue J : N-3 long chain polyunsaturated fatty acids: a nutritional tool to prevent insulin resistance associated to type 2 diabetes and obesity? Reprod Nutr Dev. 2004 May-Jun;44(3):289-99.
(23) Porasuphatana: Glycemic and oxidative status of patients with type 2 diabetes mellitus following oral administration of alphalipoic acid: A randomized double-blinded placebocontrolled study; Asia Pacific Journal of Clinical Nutrition Volume 21 Issue 1 (2012)
(24) McIlduff CE : Critical appraisal of the use of alpha lipoic acid (thioctic acid) in the treatment of symptomatic diabetic polyneuropathy. Ther Clin Risk Manag. 2011;7:377-85
(25) Mingrone G. Carnitine in type 2 diabetes. Ann N Y Acad Sci. 2004 Nov;1033:99–107. Review.
(26) Sima A : Acetyl-L-Carnitine Improves Pain, Nerve Regeneration, and Vibratory Perception in Patients With Chronic Diabetic Neuropathy. Diabetes Care 2005 ; 28:89-94.
(27) Turpeinen AK, Kuikka J, et al. Long-term effect of acetyl-L-carnitine on myocardial 123I-M IBG uptake in patients with diabetes. Clin Auton Res. 2005;10:13–6.
(28) Vidal-Casariego A: Metabolic effects of L-carnitine on type 2 diabetes mellitus: systematic review and meta-analysis; Exp Clin Endocrinol Diabetes. 2013 Apr;121(4):234-8.
(29) Sotaniemi EA : Ginseng therapy in non-insulin-dependent diabetic patients. Diabetes Care 1995;18:1373-5.
(30) Vuksan V : Korean red ginseng (Panax ginseng) improves glucose and insulin regulation in well-controlled, type 2 diabetes: results of a randomized, double-blind, placebo-controlled study of efficacy and safety. Nutr Metab Cardiovasc Dis. 2008 Jan;18(1):46-56..
(31) Qi-feng Gui: The Efficacy of Ginseng-Related Therapies in Type 2 Diabetes Mellitus An Updated Systematic Review and Meta-analysis. Medicine (Baltimore). 2016 Feb; 95(6): e2584.
(32) Playford DA : Combined effect of coenzyme Q10 and fenofibrate on forearm microcirculatory function in type 2 diabetes. Atherosclerosis. 2003 May;168(1):169-79.
(33) Hodgson JM : Coenzyme Q10 improves blood pressure and glycaemic control: a controlled trial in subjects with type 2 diabetes. Eur J Clin Nutr. 2002 Nov;56(11):1137-42.
(34) Watts GF : Coenzyme Q(10) improves endothelial dysfunction of the brachial artery in Type II diabetes mellitus. Diabetologia. 2002 Mar;45(3):420-6.
(35) Qiuhua Shen: Review Supplementation of Coenzyme Q10 among Patients with Type 2 Diabetes Mellitus; Healthcare 2015, 3, 296-309;
(36) Hipkiss AR, Brownson C, Bertani MF, Ruiz E, Ferro A: Reaction of carnosine with aged proteins: another protective process? Ann N Y Acad Sci959 :285 –294,2002
(37) Boldyrev A, Bulygina E, Leinsoo T, Petrushanko I, Tsubone S, Abe H: Protection of neuronal cells against reactive oxygen species by carnosine and related compounds. Comp Biochem Physiol137 :81 –88,2004


Share by: